Cette réponse est souvent associée avec des manifestations caractéristiques : chaleur, douleur, rougeur et tuméfaction. Cependant, cette inflammation peut perdurer dans le temps : on parle alors d’inflammation chronique. Si elle est de faible intensité, les symptômes disparaissent. On parle alors d’inflammation de « bas-grade ». Cette inflammation insoupçonnée est pourtant très pernicieuse car elle engendre de nombreux déséquilibres cardio-métaboliques tels que l’insulino-résistance, la prise de poids ou l’augmentation du risque cardiovasculaire.
Cette formation scientifique et appliquée s’adresse principalement aux professionnels de santé ayant une formation médicale ou paramédicale : médecins généralistes, homéopathes, spécialistes, pharmaciens d’officine, préparatrices, infirmières, sages-femmes, ostéopathes, kinésithérapeutes, diététiciens, psychologues… Elle peut également s’adresser à d’autres professionnels ayant déjà des bases en nutrition ou en physiologie : naturopathes, praticiens de santé naturelle, spécialistes de la médecine traditionnelle chinoise, heilpraktikers, spécialistes des approches énergétiques, coachs spécialisés dans les approches intégrées. Enfin, elle peut être suivie par toutes les personnes touchant les domaines de la micronutrition, de la diététique, des produits naturels de santé (ayant également déjà des bases en nutrition ou en physiologie) : délégués ou visiteurs médicaux, formation du personnel de laboratoires spécialisés dans la micronutrition, conseillés en magasin BIO…
Le plus difficile quand on suit une formation est de passer de la théorie à la pratique. Cette transposition n’est possible que si : on sait identifier, quantifier, caractériser un dysfonctionnement physiologique ou métabolique par le biais d’outils spécifiques (questionnaires, dosages…) on comprend parfaitement les mécanismes d’action par lesquels une substance ou une pratique va améliorer la santé d’une personne. Cette formation utilisera donc cette approche : apprendre à comprendre pourquoi et comment les micronutriments agissent pour pouvoir utiliser concrètement et rapidement la Micronutrition. Vous avez accès à l’ensemble des vidéos de la formation dès le début de la formation, vous pouvez suivre chacune d’elles à votre rythme sans limitation dans le temps.
PROGRAMME DÉTAILLÉ
L’inflammation est un signal d’alarme déclenché par le système immunitaire et destiné à mobiliser des ressources pour lutter contre une lésion ou une infection puis pour réparer les tissus endommagés. Cette réponse est souvent associée avec des manifestations caractéristiques : chaleur, douleur, rougeur et tuméfaction. Cependant, cette inflammation peut perdurer dans le temps : on parle alors d’inflammation chronique. Si elle est de faible intensité, les symptômes disparaissent. On parle alors d’inflammation de « bas-grade ». Cette inflammation insoupçonnée est pourtant très pernicieuse car elle engendre de nombreux déséquilibres cardio-métaboliques tels que l’insulino-résistance, la prise de poids ou l’augmentation du risque cardiovasculaire. Les objectifs de ce cours sont de : Comprendre les mécanismes de l’inflammation afin de potentialiser sa résolution Diminuer les déséquilibres cardio-métaboliques et de ses conséquences sur le développement des maladies chroniques Apporter des solutions concrètes dans la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires : diminution de la sensibilité à l’insuline, hypertension artérielle, dyslipidémies…
La réaction inflammatoire est un moyen de défense de l’organisme visant à lutter contre une infection ou une lésion tissulaire. Cette réponse se caractérise par deux dimensions : son intensité et sa durée. Ce sont ces dimensions qui définissent si cette réaction est aiguë, chronique ou de bas-grade et conditionne en partie sa prise en charge.
Les messagers inflammatoires (cytokines, prostaglandines, leucotriènes…) sont fabriqués à partir d’un acide gras de la famille des oméga 6, l’acide arachidonique. Comprendre comment on ralentit ou rééquilibre sa synthèse, notamment par des oméga 3 permet de réduire à long terme l’intensité de la réponse inflammatoire. Or, tous les oméga 3 n’ont pas les mêmes capacités à réduire la réaction inflammatoire. Enfin, de nombreux facteurs nutritionnels ou environnementaux peuvent renforcer le terrain inflammatoire par action sur le métabolisme de l’acide arachidonique.
Si l’acide arachidonique est pro-inflammatoire, c’est à cause de sa dégradation en messagers pro-inflammatoires par deux enzymes : la cyclo-oxygénase et la lipoxygénase. De nombreuses plantes peuvent moduler l’activité de ces enzymes : c’est le cas du Curcuma, de l’Harpagophytum, de la Boswellia, du Saule blanc ou encore de la Reine des prés.
Une des difficultés dans le traitement de l’inflammation est les effets indésirables liés à la prise à long terme des anti-inflammatoires. Les plantes semblent mieux tolérées que certains médicaments. Mais avec des différences d’efficacité. D’où proviennent ces différences de tolérance et d’efficacité ? La Klamath sera ici utilisée pour illustrer ces effets.
Outre les plantes, de nombreux nutriments peuvent moduler la réaction inflammatoire. C’est le cas de la vitamine D dont les récentes découvertes ont révolutionné les connaissances et l’utilisation de ce nutriment notamment vis-à-vis du terrain inflammatoire et auto-immun. Le manganèse, le zinc et divers antioxydants sont également abordés dans cette partie.
Pour détecter une inflammation de bas-grade, différentes techniques peuvent être utilisée. C’est le cas du profil en acides gras qui donne une information sur l’équilibre des acides gras précurseurs de messagers pro ou anti-inflammatoires comme le rapport oméga 6 / oméga 3 ou encore le rapport acide arachidonique / EPA. Mais plus généralement, les profils en acides gras dépasse largement le cadre de l’inflammation et constitue un point majeur du rééquilibrage micronutritionnel.
L’homocystéine est un marqueur utilisé pour quantifier l’inflammation cardiovasculaire. Mais elle est aussi le marqueur d’un déficit en vitamine du groupe B et d’un défaut de méthylation dans l’organisme ce qui peut avoir de nombreuses conséquences au niveau cardiovasculaire, du système nerveux ou encore de l’expression de nos gènes.
La CRP ou protéine C réactive est le marqueur sanguin de l’inflammation. Plus son taux est élevé et plus l’inflammation est aiguë. Mais il est aussi intéressant de la doser avec des méthodes dites « ultrasensibles ». Cela permet de quantifier l’inflammation de bas-grade.
La vie moderne est caractérisée par 4 facteurs de risques : sucre, stress, sédentarité et surabondance alimentaire. Ces « 4S » entrainent des dérèglements cardio-métaboliques important et notamment une prolifération du tissu adipeux blanc pro-inflammatoire et entraînant un risque cardiovasculaire accru.
Le syndrome métabolique se caractérise par la présence de plusieurs symptômes tels qu’un rapport taille sur hanche augmenté, une élévation des triglycérides, une pression artérielle élevée ou des troubles de la glycémie. Il est préoccupant car il augmente très fortement la morbidité. De même, la glycation des cellules provoquée par la consommation de glucides à fort index glycémique engendre une forte augmentation du risque cardiovasculaire.
Les PPARs sont des récepteurs situés dans le noyau des cellules. Leur découverte et l’interaction de certains nutriments tels que les acides gras polyinsaturés ou la vitamine D avec ces récepteurs offrent de nouvelles perspectives en termes de compréhension des mécanismes à l’origine des risques cardio-métaboliques.
Tous les glucides n’ont pas le même impact sur la glycémie ni sur le risque cardio-métabolique. Ce module permet de mieux comprendre l’intérêt de réduire la charge glycémique de notre alimentation et décrit des aliments à privilégier. D’autres notions comme l’index insulinémique seront aussi abordées.
De nombreux nutriments sont capables d’influencer la glycémie, soit en améliorant la sensibilité à l’insuline comme le magnésium, le chrome ou la vitamine D ou en protégeant les cellules bêta du pancréas (c’est le cas du zinc, de la vitamine B3 ou de la vitamine E).
Plusieurs plantes sont connues pour leurs capacités à moduler la glycémie. C’est le cas de la Cannelle de Ceylan qui a une action insulino-mimétique ainsi que sur les PPARs. Les mécanismes d’action du Fenugrec et le Gymnéma seront également abordés avec des résultats intéressants sur la réduction de l’hémoglobine glyquée.
La formation de la plaque d’athérome est souvent considérée comme l’origine principale des accidents vasculaires. Elle résulte d’une oxydation des lipoprotéines et d’une inflammation de bas-grade qui entretient son développement. L’analyse des lipoprotéines sanguines est très utilise pour évaluer le risque et notamment le type de protéines, la taille et l’oxydation de ces lipoprotéines.
L’alimentation est le premier et principal rempart contre le risque cardiovasculaire. L’adoption d’un régime de type méditerranéen fait d’ailleurs partie des recommandations officielles. Il consiste notamment en l’augmentation de la consommation de fruits, de légumes, d’antioxydants et d’acides gras polyinsaturés avec des résultats très probants comme l’a montré la Lyon Diet Heart Study publiée en 1999.
Parallèlement à l’alimentation, l’apport d’oméga 3 ou de coenzyme Q10 peut se révéler très utile pour diminuer le risque cardiovasculaire ou diminuer les effets des médicaments à visée cardiovasculaire tels que les statines.
L’hypertension artérielle est un facteur de risque très important. En effet, une élévation, même modeste de la tension, peut avoir des conséquences dramatiques. Si la surveillance est indispensable, une alimentation riche en légumes et en potassium peut véritablement améliorer ce risque. De même, certaines plantes comme l’Olivier ou des nutriments comme le coenzyme Q10 et les polyphénols peuvent se révéler très utiles
OBJECTIFS
Les objectifs de ce cours sont de : Comprendre les mécanismes de l’inflammation afin de potentialiser sa résolution Diminuer les déséquilibres cardio-métaboliques et de ses conséquences sur le développement des maladies chroniques Apporter des solutions concrètes dans la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires : diminution de la sensibilité à l’insuline, hypertension artérielle, dyslipidémies…
Inflammation de bas grade, diapédèse, inflammation chronique, métabolisme de l’acide arachidonique, cyclo-oxygénases, lipoxygénases, oméga 3, delta 6 désaturase, résolvines, résolution de l’inflammation, marqueurs de l’inflammation, homocystéine, CRP, profils en acides gras, tolérance aux anti-inflammatoires, PPars, prédiabètes et insulino-résistance, dyslipidémies, syndrome métabolique, obésité abdominale, athérogenèse, hypertension artérielle, alimentation anti-inflammatoire, alimentation à faible charge glycémique, régime méditerranéen, index glycémie, index insulinémique, leptine, adiponectine, glycation des protéines, phénotype B, Lp(a).
Oméga 3, phospholipides, Curcuma longa, Harpagophytum procumbens, Spiruline, Klamath, Reine des prés, Gaulthérie, Saule blanc, Boswellia serrata, manganèse, vitamine D, chrome, Cannelle, acide alpha-lipoïque, Magnésium, Fenugrec, Gymnema silvestris, Coenzyme Q10, potassium, Olivier, polyphénols.