Médecine intérieure

La Médecine intérieure

par le Docteur Marc LANHORE

« Nos processus de guérison installés et affinés depuis des milliards d’années au sein de la biologie du corps, de notre Moi, dépassent tous traitements chimiques, toutes médications rationnelles ».
M.L.

 

  1. Pourquoi la Médecine intérieure (MEI) ?
  2. La mémoire métempirique dans le temps psychique
  3. De la chaîne thérapeutique à la réalité de la guérison permanente
  4. La MEI n’est pas une méta-médecine
  5. Le Symptôme fondamental comme première médication
  6. Quelques phases du temps thérapeutique en MEI

 

1. Pourquoi la Médecine intérieure (MEI) ?

La Médecine intérieure n’est pas une médecine interne au sens classique. Le concept « d’intérieure » n’est pas non plus un espace géolocalisé à l’intérieur du corps organique.

Elle n’est pas la basreliefegyptmédecine du « Nous n’avons qu’un seul corps, notre organisme chimique et biologique ».

Elle n’est pas non plus celle qui considère l’être humain comme un appareil psychique ou holistique (« tout dans un »).

Toute médecine qui s’attaque au symptôme comme cause ne peut qu’échouer. Et toute approche thérapique trop abstraite ou ésotérique ne constituera qu’un placebo de plus dans le registre infini de celui-ci.

La Médecine intérieure considère en premier lieu l’efficience des Processus, non spécifiquement organiques – physico-chimiques ou psychosensoriels – mais aussi bien définis et plus efficients que ces derniers.

2. La mémoire métempirique dans le temps psychique.

La Médecine intérieure considère en premier lieu l’efficience des Processus internes.

Ces processus spécifiques, ne sont ni des métabolismes biochimiques ni des modes pulsionnels ou impulsionnels. Ils sont comme des  « Algorithmes » actifs au sein d’une Mémoire métempirique.

Ce sont comme des « tissus actifs » de la Mémoire métempirique ; elle-même constituée depuis plusieurs milliards d’années pour la situer dans un premier temps au sein de notre écosystème planétaire. Elle ne s’arrête donc pas à la structure du corps, à l’histoire traumatogène ou à celle de la barrière de l’espace-temps.

Des neurobiologistes ont découvert récemment des séquences génomiques d’archéobactéries (3,5 milliards d’années) identiques à celle que nous avons dans le cerveau actuellement.

Sur un plan purement organodynamique de la thérapeutique, ces processus internes se constituent comme un pharmakon fondamental de la stratégie thérapeutique – un « médicament interne » que seul le récipiendaire de la « maladie » pourra animer dans toute sa puissance optimale.

Cette Mémoire métempirique, qui dépasse celle des épisodes diurnes, affectifs ou traumatiques, n’est ni cryptée ni émotionnelle.

La Mémoire métempirique n’est pas le seul fait de se rappeler des états traumatiques de vie actuelles ou passées. Elle permet un accès à des potentialités psychobiologiques ou bioénergétiques autrement non accessibles dans le cours habituel de la vie quotidienne. Un « effort de mémoire » ou de souvenir ne suffit pas.

Elle retrace et porte son action autant dans les carences biochimiques comme dans les états névrotiques, ou énergétiques de la maladie.

Elle est moins une mémoire classique qu’un « Corps supra-physique » dans lequel les causes pathologiques prennent formes ou peuvent s’effacer à condition d’exercer une technique prônée par la médecine intérieure (MEI) sur celui-ci. Ce corps est bien défini. Il n’est pas une abstraction ou une entité ésotérique. Mais il n’appartient pas non plus à notre vision sensorielle ou émotionnelle.

La MEI utilise les techniques physiologiques, les « assemblages » psychosomatiques, les opérations énergétiques.

3. De la chaîne thérapeutique à la réalité de la guérison permanente.

La Médecine intérieure (MEI) s’appuie sur cette Mémoire de la Conscience multimodale, d’abord ontologique (histoire personnelle au-delà de la naissance), puis phylogénétique (histoire des sources et des fonctions du Monde vivant). Elle explore les « causes » de la Vie, les origines des conditions de distorsions qui affectent les êtres humains.

Puis dans l’analyse des signes cliniques, biologiques et énergétiques, elle revient et inspecte les processus vitaux qui animent le Moi du soigné. Elle organise par différentes connaissances et méthodes : la Récapitulation autonome, la Perception interne, la Condensation du Moi, puis le Développement du Jugement approprié, de la personne même.

Développement du jugement qui sera lui-même le guérisseur juste et impartial des dysfonctionnements de la vie mentale (psychique) puis des mécanismes biologiques propres (pathologies organiques).

A partir du développement de son propre jugement, à son rythme, s’amorcera alors chez le souffrant – un champ de conscience originel. C’est à dire un travail à la fois physiologique et mental très particulier dans le même temps afin d’initier de lui-même – de « ré-initier »– les processus de guérison sélectionnés.

4. La MEI n’est pas une méta-médecine

La Médecine intérieure ne néglige jamais les apports externes, quels qu’ils soient, afin d’accélérer ce Mouvement de promotion interne de guérison.

Ces Processus internes ne sont pas exclusivement encastrés ou enfermés dans l’enveloppe physique que délimite notre peau mais ils prennent aussi leurs connexions à l’extérieur de celle-ci. Ils s’étendent autant dans un monde aussi proche que l’extension de nos deux bras autour de nous – champ bioénergétique du Moi – que vers une limite indéfinie dans notre univers.

La Médecine intérieure n’est pas une méta-médecine qui n’aurait de contenu que son nom. Et comme le propage sa publicité, une médecine qui tiendrait compte d’une cause émotive, en plus d’une psychologie de la compassion.

La Médecine intérieure considère et intègre la médecine actuelle et ses seuls apports positifs au bonheur de l’Homme comme une fraction de sa thérapeutique. Elle ne la présume pas ou ne l’étudie pas non plus comme une médecine à prendre d’un bloc et qui devrait être améliorée par de nouveaux percepts ou techniques dits naturels (ce mot « Naturel » qui est aussi un concept souvent galvaudé).

5. Le Symptôme fondamental comme première médication

Finalement dans cette brève présentation, elle travaille sur les fonctions organiques, comme un effet de levier, sans se focaliser sur l’immunité ou les métabolismes biochimiques – au demeurant extrêmement complexes et dont on ne se sait que peu de chose au jour d’hui malgré les belles publicités mythomanes ou falsificatrices. Au-delà de ce levier, elle se prolonge pour analyser les mécanismes bioénergétiques qui aboutissent à des processus plus subtiles que sont ceux de la Conscience en tant que réalité phénoménologique et ontologique.

En conclusion, la Médecine intérieure prend comme point de cible non pas la cause – laquelle ? – mais le symptôme fondamental – à partir duquel naît une arborescence de symptômes – pour atteindre la fonction quantique de la personnalité de l’homme ou de la femme souffrants : le corps métempirique.

metempirisme

6. Quelques phases du temps thérapeutique en MEI

  • Communication de l’arborescence symptomatique comme demande de première intention.
  • Systémique et enjeux dans l’histoire personnelle : le langage ; l’image, les échos et les chaînes de résonances ; la personnalité et typologie ; les formes et les objets ; la situation circonstancielle et environnementale.
  • Déconstruction et Construction des images mentales conscientes inductrices des dysfonctionnements.
  • Dévoilement du symptôme fondamental et son alignement à la mémoire métempirique.
  • Analyse des potentialités nouvelles.

Régénérations – Intention – Amorce du développement du jugement.

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Paris, le 26 février 2016

Docteur Marc LANHORE
Enseignant, chercheur, thérapeute
Travaille sur les Stratégies thérapeutiques
et préventives, et les Processus de guérisons

Contact : marc.lanhore@flmne.org

 

29 février 2016

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